« C’est ma boîte, personne ne fera mieux que moi. »…déléguer, un levier de performance souvent sous-estimé
Cette phrase, de nombreux dirigeants de TPE et PME se la répètent au quotidien. Résultat : surcharge de travail, manque de recul stratégique et parfois même épuisement. Pourtant, la délégation est un levier de croissance majeur pour toute entreprise.
Pourquoi est-il si difficile de lâcher prise ? Et surtout, comment déléguer efficacement tout en gardant le contrôle ?
Pourquoi les dirigeants délèguent mal, peu ou pas du tout ?
Plusieurs freins reviennent régulièrement chez les chefs d’entreprise et managers :
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La peur de perdre le contrôle : « Si je délègue, ce ne sera pas fait comme je veux ».
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Le manque de confiance : doute sur les compétences des collaborateurs. “Vérifier me prendra autant de temps que si je l’avais fait moi-même”
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Le manque de temps : expliquer, cadrer, suivre… certains dirigeants estiment qu’il est plus rapide de « faire soi-même ».
Pourtant, les études prouvent le contraire. Une enquête Gallup (2016) révèle que les dirigeants qui délèguent régulièrement enregistrent 33 % de croissance supplémentaire par rapport à ceux qui gardent tout pour eux.
👉 La délégation n’est pas une perte de temps ni de pouvoir : c’est un véritable outil de management et de développement d’entreprise.
Les bénéfices concrets de la délégation
Bien utilisée, la délégation apporte des résultats immédiats :
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Un gain de temps pour le dirigeant, qui peut se concentrer sur la stratégie et les priorités à forte valeur ajoutée.
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Une montée en compétences des collaborateurs, qui gagnent en autonomie et en confiance.
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Une motivation renforcée, grâce à la responsabilisation et à la reconnaissance.
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Une entreprise plus agile et durable, moins dépendante d’une seule personne.
Comment déléguer efficacement ? 5 étapes clés
1. Identifier ce qui peut être délégué
Tout ne peut pas être confié. Le dirigeant conserve la vision stratégique et les décisions majeures, tandis que les tâches opérationnelles (organisation, suivi, reporting) peuvent être transférées.
👉 Astuce : Classer les tâches entre importantes, urgentes et délégables. (matrice d’Eisenhower)
2. Choisir la bonne personne
Déléguer ne signifie pas se débarrasser. La mission doit être confiée à un collaborateur compétent ou motivé, quitte à le former si nécessaire.
3. Fixer un cadre clair
Une délégation réussie repose sur trois piliers :
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Objectif précis (SMART : spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel).
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Moyens alloués (ressources, temps, budget).
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Critères de réussite clairement définis.
4. Suivre sans surcontrôler
Éviter le piège du micro-management. L’idéal est de prévoir en amont des points de suivi réguliers et courts, puis de laisser le collaborateur avancer.
Mettez en place des réunions flashs de 15 minutes ou plus de tâches à suivre il existe des outils collaboratifs sur le marché type : Trello, Asana, Monday
5. Valoriser et ajuster
Le feedback est essentiel. Féliciter les réussites, corriger si besoin, et améliorer le processus pour les prochaines délégations.
Briser la croyance limitante : « Personne ne fera mieux que moi »
Derrière le refus de déléguer se cache souvent une conviction profonde. Pourtant, apprendre à déléguer, c’est avant tout accepter de partager les responsabilités pour mieux faire grandir son entreprise.
Conclusion : et si vous appreniez à déléguer avec Codeaf ?
La délégation n’est pas une contrainte, mais une compétence clé du dirigeant moderne. Bien maîtrisée, elle permet d’allier efficacité managériale, motivation des équipes et développement d’entreprise.
📞 Chez Codeaf, nous accompagnons les dirigeants de TPE et PME dans la mise en place de pratiques de délégation adaptées et concrètes.
Et si vous repreniez le contrôle de votre temps… en apprenant à lâcher prise ?